samedi 7 janvier 2012

Noel a Cuzco, Machu Pichu expedition

Pour rester dans l’esprit de ce voyage nous ne faisons pas l’Inca trail ni le jungle trail… ces treks arpentés par des troupeaux de touristes qui coutent une petite fortune. Nous décidons d’explorer la Vallée de l’Inca et le Machu Pichu sans passer par une agence : expédition low-cost hors des sentiers battus.



Les deux premiers jours nous flânons dans les ruines Inca de Pisac, d’Ollataytambo.



Sur le marché d’Urubamba, le Bonheur : des dames préparent des petit déjeuners (pain à l’avocat, pain au fromage, pain avec un œuf frit, boissons a la quinoa…), et d’autres font des jus. La nuit, les guirlandes de noël débordent des étals et illuminent la rue. Les gens se bousculent bloquant toute circulation. Nous adorons Urubamba pour son authenticité : nous ne croisons aucun étranger.



Nous assurons les liaisons entre les différentes villes en utilisant les minibus locaux. Le transport est folklorique. Entassé dans une camionnette fonçant sur les routes chaotiques avec la musique à fond, j’ai mes genoux enfoncés dans le dos du passager devant moi, la tête qui tape sur la toiture...au Pérou je suis bien plus grande que la moyenne.



Pour rejoindre Agua Calientes et le Machu Pichu deux possibilités : prendre le train (1h30 de trajet ultra cher : 70 dollars) ou faire le tour en passant par la jungle en prenant le bus (1 journée mais 30 pesos seulement).
Nous choisissons l’option low cost. Dans le premier bus pour rejoindre Santa Maria, le chauffeur passe l’intégral des films de Stallone > souffrance. La pause pipi vaut le détour : deux cabanes en bois sont construites en bord de route et tout le bus y passe. C’est un trou. Pour tirer la chasse une barrique d’eau est disponible à l’extérieur. De retour dans le bus, l’air est immonde : un monsieur a posé son sac « où il ne fallait pas » et s’en est mis de partout en le reprenant. Le chauffeur, n’y tenant plus, le coince sur son siège, et, malgré ses protestations, l’attaque à grand coup de bombe désodorisante pour toilette…
Nous traversons la jungle. La route est magnifique ! Il est parfois difficile à respirer car le bus passe par des cols à presque 4000m d’altitude et dans cette atmosphère humide, peu aérée, l’air se fait rare.

Nous arrivons de nuit à Santa Maria dont le seul hostel est complet. Nous dormons dans une station-service ayant des chambres en construction (sans eau courante). Le lendemain matin nous prenons un taxi pour rejoindre le village de Santa Teresa puis la station hydroélectrique. Il a plu toute la nuit. Des pelleteuses sont passées pour dégager les routes. C’est dans le taxi que nous apprenons qu’il y a de nombreux glissement de terrains. Le taxi roule sportivement, très (trop) près du précipice et traverse des ruisseaux sur des planches plus que fines. Un glissement a lieu alors que nous roulons. Le chauffeur sort dégager la route. Nous réalisons alors que ma portière (située du côté de la route) ne s’ouvre pas et que la portière de MAC donne sur le précipice : on est coincée. Je me jure qu’à l’avenir je testerais l’ouverture des portes de taxi.
Nous marchons 3h à travers la jungle en suivant les rails du train depuis la station hydroélectrique. Nous dormons à Agua Calientes. (village désagréable : rassemblement d’hostel et de boutiques souvenirs, passage obligé pour entrer au Machu Pichu)  



Le lendemain matin nous entamons l’ascension à 5h00. Il pleut des cordes. Je suis malade. Ça monte dur pendant une bonne heure… Le site est tout simplement incroyable.



Nous montons sur le Cerro Machu Pichu (bien plus haut que les ruines). La montée est périlleuse : les marches, à flanc de montagne, sont très glissantes.


Nous rentrons passer noël à Cuzco et savourer un cochon d’inde à la broche !  


2 commentaires:

  1. Caurubamba c'est le bonheur de vous lire enfin! vous êtes plus grandes que la moyenne à tous points de vue ... et pas qu'au Pérou les filles.
    Besos.

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  2. This really must have been the top highlight of your journey. I wonder why there are so few comments for it.

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