Notre projet

Le thème

Nous avons choisi d’axer notre projet sur la découverte de la biodiversité mondiale et l’influence de l’homme sur celle-ci. En effet, l’environnement et la biodiversité sont des sujets sensibles et d’actualité de nos jours en Europe. Mais qu’en est-il des autres continents ? Doit-on réellement leur enseigner comment combiner qualité de vie et respect de la nature, comme on l’entend souvent ? Ou a-t-on plutôt beaucoup à apprendre de leurs différents modes de vie ? C’est cette piste de réflexion que nous aimerions développer tout au long de notre voyage.

Nous avons défini notre périple autour du monde de sorte qu’il nous permette de découvrir les paysages terrestres les plus variés et d’apprécier l’équilibre qui s’y est établi. Puis nous voulons comprendre le rapport de l’homme à l’environnement aux divers points du globe. Ceci passe par l’étude du mode de vie de chaque communauté, par son rapport à la terre, ses coutumes, etc. Un échange constant avec les populations locales nous permettra de comprendre en profondeur l’équilibre à la base de leur vie quotidienne et de leur survie. Enfin, un passage par les grandes capitales nous permettra de ressentir pleinement le contraste entre nature et civilisation démesurée.



Les moyens

Notre projet comprend donc deux aspects principaux : l’immersion dans la nature et l’échange avec la population locale.

Tout d’abord, pour mieux connaître toutes les facettes de la nature, nous avons choisi de définir un trajet particulier qui nous permettra de découvrir les plus grands parcs naturels des continents Sud-Américain et Asiatique. Voici une liste non exhaustive des contrées que nous traverserons :

-         La Laguna de Gómez et le parc d’Iguazù en Argentine
-         La Terre de Feu à Ushuaia
-         Les nombreux parcs nationaux du Chili et du Pérou
-         La réserve de Taman Negara au nord de la Malaisie
-         Le Plateau du Ladakh du « Petit Tibet » en Inde
-         Le parc naturel de Terelj et le désert de Gobi en Mongolie
-         Les steppes de Sibérie

Cette diversité de paysages nous permettra de contempler les exploits dont la nature est capable, mais aussi de prendre conscience de son hostilité en vivant au jour le jour les dangers et contraintes qu’elle impose aux hommes. Après une préparation sportive d’environ 6 mois avant le départ, nous serons prêtes pour effectuer un grand nombre de randonnées, treks, etc. pour aller justement au contact de cette nature aussi souvent que possible. Le reste des transports sera effectué selon les habitudes du pays (en bus pour l’Amérique du Sud, en train pour l’Asie, ou en stop), l’avion nous servira uniquement à traverser les océans.

            Ensuite, pour mieux comprendre les rapports entre hommes et terre dans chacune de ces contrées, nous voudrions participer aux activités locales. Cela passera par la participation volontaire à des projets à court terme organisés par les ONG du pays, notamment impliquées dans la protection de l’environnement. Nous prendrons également part à des activités rurales telles que le WWOOFing, où il s’agit de travailler dans des fermes biologiques en échange du gîte et du couvert. Cette dernière activité permettra non seulement de nous immerger dans un monde fondé sur le travail de la terre, découvrant ainsi un mode de vie diamétralement opposé de notre quotidien en Europe, mais aussi d’entretenir un contact privilégié avec les habitants.

Afin de partager ce quotidien, nous souhaitons loger le plus souvent possible chez l’habitant : dans les fermes où nous travaillerons, en faisant du « couchsurfing » (un hébergement gratuit chez des personnes inscrites sur un site internet, prêtes à accueillir quelqu’un sur leur « canapé ») ou tout simplement en se renseignant sur place.



L’issue

Après avoir traversé ces gigantesques contrées naturelles et vécu au plus proche de la population de chaque continent, nous voulons rédiger une série d’articles, de reportages photos qui permettront de synthétiser nos observations et ressentis et d’en dégager les enseignements principaux. Nous souhaitons également organiser quelques expositions (dans nos communes d’origine, dans notre école d’ingénieur et dans d’autres infrastructures de la Mairie de Paris) pour partager notre expérience unique et diffuser les idées que nous aurons recueillies tout au long du parcours.