mardi 21 février 2012

Les deux S : Sydney/Singapour


Sydney – 3 jours d’escale entre l’Amérique du Sud et l’Asie.

 Pourquoi 3 jours seulement ? La vie y est très chère : en 3 jours à Sydney nous dépensons l’équivalent d’un mois de voyage en Malaisie…
Sydney est une ville incroyable : un cadre naturel magnifique (en bord de mer, de nombreuses baies, beaucoup de parcs), une vie culturelle très très active et diversifiée (nous avons une pièce de Shakespeare en plein air), et les soirées sont complètement folles. Le must est que les Australiens sont vraiment gentils et agréables. Le seul point noir finalement c'est le coût de la vie.
Bon nous reviendrons en Australie.

Singapour – GMAT vs découvertes culinaires

Nous arrivons à Singapour le 5 février au soir. Grace, une amie de MAC, nous attend à l’aéroport. MAC passe son séjour dans la famille de Grace : elle mangera sans interruption pendant 3 jours ! Moi je m’isole dans un hostel près du centre pour rester concentrer sur l’examen, passant mes journées dans la bibliothèque nationale avec d’autres polards.
 
Singapour est une ville qui se revendique ultra branchée, ultra propre, ultra sure (bon je me suis quand même fait tirer mon portefeuille…).Tout est à la démesure.
Ça me fait toujours mal au cœur de voir fleurir les centres commerciaux immenses et ultra climatisés : les singapouriens y passent tout leur temps libre.
C’est une ville très communautaire : les indiens se regroupent dans Little India, les chinois dans Chinatown, l’avantage c’est qu’on y trouve des petits restaus typiques où on mange pour pas grand-chose.
Une fois le GMAT en poche, on part vite de Singap > objectifs : plongée, jungle en Malaisie


Note de MAC: C'est vrai que cette ville est un peu trop "tout". Mais grâce à un excellent guide culinaire, j'ai passé 3 bonnes journées à tester un nombre incroyable de plats japonais/coréens/malaisien/chinois/etc. L'estomac avait du mal à suivre le rythme, mais qui a dit qu'il fallait avoir faim pour manger? En tout cas, merci beaucoup Grace!!!

Ile de Pâques


Je rêvais d’y aller depuis toute petite, c’est chose faite !
 
Nous avons passé 12 jours sur cette petite île perdue au milieu du Pacifique.
 
Les 3000 habitants sont rassemblés dans l’unique ville de l’île située sur la côte ouest. Le reste de l’île, sauvage, parsemé de géants de pierre (Moais), est utilisé comme pâturages par les troupeaux de vaches et chevaux laissés en liberté.
Depuis notre tente, plantée en face de la mer, les couchers de soleil étaient à couper le souffle.
 Notre principale occupation a été de passer notre diplôme de plongée : le PADI Open Water. MAC appréhendait beaucoup : elle avait paniqué pendant un baptême qu’elle avait fait il y a plusieurs années. MAC s’est fait violence et … elle a adoré ! On ne l’arrête plus : maintenant elle rêve de plonger sous la glace …

Notre coup de cœur a été de nager avec les tortues !

 

On n’a pas eu que du beau temps et des journées plage : 4 jours de tempête. La tente inondée, déchirée sur toute sa longueur par le vent…Du coup les conditions de plongée n’ont pas toujours été optimales à tel point que je ne voyais pas MAC (mon « budy ») ! Le port fermé à cause du mauvais temps, nous avons aussi plongé depuis la plage.

Le dernier jour, après avoir passé l’écrit du PADI et s’être éclaté une glace géante pour fêter notre diplôme, on loue un scooter pour refaire un tour de l’ile. Quelle expédition !! (MAC a encore un peu de marge en manœuvre de scoot, elle s’améliorera sur les routes de Malaisie ;) )



Ce qui me faisait rêver c’était de rencontrer les Moais – ces géants de pierre mystérieux. En 12 jours nous avons pu les découvrir par tout temps et à toutes les heures de la journée.



Fondation Simon I. Patino, Santa Cruz

 Nous débarquons à Santa Cruz le jeudi 29 décembre, par une chaleur écrasante transformant notre bus en un sauna des plus efficaces (adieu les bus climatisés pourvus de toilettes, bienvenue en Bolivie…). Une belle Jeep nous attend au terminal : Shenty et sa femme Roxanne nous emmènent jusqu’à la fondation. On comprend très vite l’utilité de la Jeep : on se fait balloter en tous sens pendant 45 min, sur les bancs à l’arrière, parcourant des routes en terre interminables auxquelles on s’habituera par la suite.

Arrivées à bon port, nous faisons la connaissance de tous les travailleurs lors de la réunion de l’après-midi. Nous nous installons dans la salle de réunion où nous logerons pendant une semaine, au milieu des plus de 300 mangues qui embaument la pièce. Le premier jour, nous découvrons ce qui sera désormais notre quotidien pendant plus de deux semaines : travail à la fromagerie (je rassure les envieux, les fromages boliviens sont plus proches d’un caoutchouc salé que d’un bon camembert…), aux potagers, à l’étable ou ventes des produits de la ferme. Bien occupées de 6h à 15h, nous profitons, une fois les travailleurs partis, des fins d’après-midi pour apprécier le cadre idyllique qu’offre la fondation. Nous occupons aussi une partie de notre temps libre à découvrir la région : balade à cheval sur les dunes pour Cam, tour de la région en avion, visite de la ville (qui soit dit en passant n’a rien d’extraordinaire, on est bien mieux perdues dans notre cambrousse).
Mais ce que l’on retiendra avant tout, c’est la bonté des gens avec nous, leur sens de l’accueil et du partage. Le peu qu’ils avaient, ils nous l’offraient de très bon cœur. Nous avons ainsi passé le jour de l’an avec la famille de Shenty : repas du réveillon typiquement bolivien (au menu : porc doré au four, banane frites, épis de maïs chaud et digestif local), découverte des légendes de la région avec des courts métrages des années 60-70 (autant dire que le jeu des acteurs et leurs costumes valaient le détour), et enfin feu d’artifice à minuit au milieu des palmiers. Inoubliable. Tous ces moments privilégiés avec les habitants ont rendu les adieux bien difficiles, mais toutes les bonnes choses ont une fin. Nous célébrons notre départ avec toute la fondation autour d’une mousse au chocolat et d’un gâteau à la mangue king size (bonne soirée cuisine la veille) qui eurent un franc succès. Nous reprenons finalement la route direction Cochabamba, notre dernière étape en Bolivie.
Note de Cam : En participant aux tâches quotidiennes de la ferme nous avons réussi à briser la timidité des employés. Eux nous apprenaient leur métiers, nous répondions à leurs questions : ces deux semaines à la ferme étaient très enrichissantes et vraiment géniales. (Mon travail préféré : traire les vaches à la main… à 4h du mat)