Nous arrivons de bon matin, après
une courte nuit de bus, juste à temps pour contempler le lever du soleil sur la
ville dorée. Cité perdue en plein désert, Jaisalmer ne se trouve qu’à quelques
centaines de kilomètres de la frontière pakistanaise.
Première journée visite : temples, fort
(oui oui encore un) et shopping, sous une chaleur harassante.
Dès le deuxième jour, nous
partons pour le fameux « camel safari » (c’est une arnaque, leurs
chameaux n’ont qu’une bosse, dans notre pays on appelle ça des
dromadaires…).
Une jeep nous conduit en plein cœur du désert, pour s’éloigner
des sentiers battus qui regorgent de touristes, puis nous enfourchons nos
montures. La levée du dromadaire est l’étape la plus compliquée, après ça consiste
juste à se laisser balloter en tous sens jusqu’à avoir TRES mal aux fesses. Nous
sommes 6 dans la caravane : Pavla et Iva,
de République Tchèque, et nos deux guides indiens Joni et Arca.
Ce désert ne ressemble pas au
Sahara : beaucoup de buissons, cactus et… des champs d’éoliennes !
C’est clair qu’on ne se sent pas
complètement perdues en pleine nature ! Mais après avoir vu le peu de
respect pour l’environnement en Inde, on apprécie cette démarche.
On bivouac sur les dunes :
nous admirons le coucher du soleil en sirotant le tchai préparé au feu de bois
par Arca. Le dîner se fait à la lueur des étoiles pour éviter d’attirer les
insectes (autant dire qu’on n’a qu’une vague idée de ce qui se trouvait dans
nos assiettes).
Pavla et Iva nous offrent leur digestif maison (alcool d’abricot)
parce que « ça tue les bactéries » et nous nous endormons à la belle
étoile.
Le lendemain, retour à la civilisation, le derrière un peu douloureux.
Et nous voilà prêtes pour 36h de transport (bus et train) pour rejoindre la
ville sacrée des bords du Gange : Varanasi.
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