Premier stop au Pérou. L’ambiance ici change radicalement du Chili. Les rues de la ville sont des attractions à elles seules: les gens se bousculent sur les trottoirs, slalomant entre les échoppes de brochettes et de fruits posées sur le sol, au son de la musique ininterrompue de klaxons en tout genre.
dimanche 18 décembre 2011
Arequipa et le Canyon de Colca
Valparaiso
Valparaiso est un vrai labyrinthe de tôles, couvert de graffitis, grouillant de vie –antre de la fête – royaume du street art.
Décorée par des étudiants en art, la maison a un air d’auberge espagnole : 7 gars se la partagent. (3 chiliens, 1 français, 1 suédois, et 2 américains)
Les deux américains, Paul et Sunny, ne sont que de passage : ils cherchent à acheter un van pour faire le tour du Chili (ils ont 150 kg de bagages….)
Ces trois jours à Valparaiso ont été déments : ballades sur le front de mer, concert de jazz en plein air, artistes de rue … parade de noël montée sur des chars coca cola ! Nous avons profité de la plage en admirant le cirque des lions de mer, la chasse des pélicans. Nos logeurs nous ont, aussi, bien fait profiter de la vie nocturne en nous emmenant danser tout la nuit !
We arrived at Valparaiso on December 8th: the
day of the virgin Marie. As a result everything is closed and the city empty.
We end up in a hostel near the central plaza. The place is creepy but we don’t
have more energy to find something else. During the evening Sebastian accepted
to host us on couchsurfing! We crashed at his place the next day (without
noticing…). Fortunately he was home. We shared his room for 4 nights and MAC
and I shared a bed.
The house was decorated with drawings,
paintings, crafts made by art students. The place is rented by 7 guys (3 from
Chile, a French guy, 1 Swedish and 2 Americans)
The two American guys, Paul and Sunny, are
renting for a few days: they are looking to buy a van to go on a road trip in
Chile (they have 150 kg of luggage…)
Valparaiso is a real labyrinth covered in
graffs, full of life and party. It’s the kingdom of the street art!
Those 3 days in Valparaiso were crazy: hikes on
the shore, jazz concert on the port, street artists… the Christmas parade
with the huge Coca cola trucks! We enjoyed the sea and the beach, admiring the
sea lions, the pelicans fishing. Our hosts took us to great nightclubs so we
danced until sunset!
lundi 5 décembre 2011
Dientes de Navarino - le trek le plus austral !
Ne pouvant aller plus au Sud,
nous remontons vers le nord du Chili à bord du ferry qui nous a déposés la
semaine dernière sur l’île Navarino.
(L’Antarctique sera pour un prochain voyage…) Les retrouvailles avec l’équipage
du Yaghan sont chaleureuses. Entrant
dans le dédale de canaux qui nous ramène à Puntas
Arenas, nous nous surprenons à être nostalgiques de cette île, ces
habitants, cette ambiance particulière du bout du monde.
4 jours de marche sans croiser
âme qui vive exceptés de rares condors et quelques petits oiseaux.
Notre dernière randonnée en Patagonie ne nous épargne pas : des rafales de vent atteignant les 70 km/h, une météo changeant en quelques minutes. Le matin du troisième jour j’ai réveillé MAC en catastrophe : 7 cm de neige venait de tomber en quelques heures et il neigeait toujours… Nous n’avons pas perdu notre calme. Je crois que c’est à ce moment-là, en regardant le manteau de neige depuis l’intérieur de nos duvets, que nous avons réalisé : Nous sommes seules en pleine nature… Va-t-on voir les balises et trouver le sentier sous cette neige ?
Au bout du monde : Puerto Williams - Puerto Torro
Dans le ferry qui nous emmène
à Puerto Williams, sur l’île Navarino au Sud d’Ushuaia.
2 jours de croisière à travers les canaux, les fjords et les glaciers ! L’équipage est super sympa. Alors que MAC roupille, Victor - le capitaine - m’explique le fonctionnement des différents appareils de la cabine de pilotage!
Arrivées à Puerto Williams à
23h30, nous passons la nuit à bord du bateau amarré dans la baie. Mise dehors à
8h00 le lendemain matin. Il fait froid. Il pleut. Nous errons, sans plan de
ville, en quête d’un logement mais il est bien trop tôt, rien n’est ouvert.
Nous nous préparons une boisson chaude à l’abri de la pluie (c’est tellement
cool d’avoir son réchaud !!) et nous arrêtons les rares passants pour
obtenir des informations sur les hostels du coin.
Une fois par mois le ferry fait un aller/retour à Puerto Torro : village situé à 60 km de Puerto Williams. (Il n’y a pas de route, on ne peut y aller que par bateau…) Le patron de l’hostel nous accompagne à la mairie nous faire accepter sur ce bateau : impossible, le bateau est déjà complet. Le reste de notre journée est consacrée à trouver une solution pour aller au cap Horn.
Nous allons sonner aux
bâtiments de la marine sur le port. Je me retrouve à baragouiner en
espagnol qu’on aimerait prendre part à une reconnaissance militaire autour
du cap Horn. Les quatre militaires qui nous font face ne sont pas dupes MAIS
ils nous orientent vers un gradé. Rebelote : je vante les mérites de la
marine marchande et de leurs connaissances de la région dans le bureau du gradé…
Le discours fait sourire, il faut maintenant aller refaire une demande au
commandant du navire ! Le commandant n’étant pas là, on décide de
repasser. Sur le port, on croise Victor (capitaine du ferry) : il nous
assure qu’on peut faire l’aller/retour à Puerto Torro le lendemain. On
abandonne l’idée du cap Horn, Puerto Torro nous voilà !
Le lendemain matin, pas de
chaussures !! Le suédois de la chambre à côté, encore imbibé de whisky,
est parti avec ! Carlos, le patron, me prête une paire de basquets (du 44)
et nous voilà parties.
Sur le quai le responsable de
la mairie ne veut rien entendre : nous ne sommes pas sur la liste nous ne
rentrerons pas. Le capitaine n’a pas son mot à dire. Lorsque son attention se
reporte sur sa liste en question, nous nous faufilons à l’intérieur. Une
vingtaine de touristes s’est présenté à l’embarcadère, nous sommes les seules
chanceuses à faire le voyage... Pendant la traversée le capitaine nous fait
visiter les quartiers de l’équipage, la salle des machine, le poste de contrôle
(qui n’est déjà plus un mystère pour moi ;-) ).
Nous débarquons pour quelques
heures. Puerto Torro est le village le plus austral du monde. Le tour du
village est assez rapide : trois rues, une école, une église, des restes
de bunkers des années 70. Le village fête ces 113 ans : une cérémonie a
lieu dans une grande baraque, réunissant la trentaine d’habitants, quelques personnes
de Puerto Williams, Alvaro (notre pote de Santiago) et nous ! On chante
l’hymne national. Les discours s’enchainent. Un jeune garçon fait un exposé sur
l’histoire du village et de ses habitants puis viennent les chants. Les 6
élèves de l’école sont à l’honneur.
On déguste des Centollas fraichement péchés dans les
cales du ferry pendant le trajet nous ramenant à Puerto Williams. On assiste
aussi à la préparation des Centollons : il faut arracher les pattes aux
crabes encore vivants.
Note de CAM : Le dimanche je suis comme un lion en cage : j’attends le retour du guide, espérant qu’il ramène mes chaussures. Elles me reviennent vers 19H00. Du coup on décide de partir pour le trek le lendemain matin !
El Chalten / El Calafate
A El Calafate on
a trouvé un petit hostel génial, remplis de francophones avec qui on a passé deux très bonnes soirées. A peine arrivées, on nous propose une « empanadas party». Quoi de mieux pour se remettre de 3 jours de
marche ! Le réveil le lendemain matin fut particulièrement difficile, mais
on avait rendez-vous avec le Perito Moreno, alors tant pis pour la fatigue…
Tout est aménagé pour les touristes là-bas : petits circuits sur des passerelles, bus qui t’emmène et te ramène à heures précises, entrée du parc payante, etc. Mais cet énorme glacier vaut vraiment le déplacement.
Les
couleurs varient beaucoup d’une heure à l’autre (si vous avez la chance d’avoir
du soleil) et vers 13h, de gigantesques blocs de glace se détachent du socle et
tombent dans le lac avec un bruit ahurissant. Forcément nous avons profité du
spectacle jusqu’au bout, et forcément, nous avons raté notre bus…
Tout est aménagé pour les touristes là-bas : petits circuits sur des passerelles, bus qui t’emmène et te ramène à heures précises, entrée du parc payante, etc. Mais cet énorme glacier vaut vraiment le déplacement.
Enfin tout
s’est bien terminé, on a fini par regagner notre hostel, où nous avons encore
passé une très bonne soirée avec tout le monde (pizza cette fois). Etant
particulièrement bien là-bas, on a essayé de prolonger notre séjour, mais la
compagnie de bus n’a pas été très coopérative : on a donc embarqué pour
quelques heures de bus direction Puerto Natales.
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